La sirène et l’explorateur
Texte de départ (après recherche des biographies)
Descendu le dernier du wagon d’équipage, un gaillard taillé en blockhaus, démarche chaloupée de matamore en bonne fortune, traversait le hall pour rejoindre ses camarades quand son regard accrocha celui d’une belle sirène à la perruque auburn. Captivé par sa beauté, il se dirigea vers la sirène sans hésitation.
Groupe 1 [Chalisa et Suwanna]
« Descendu le dernier du wagon d’équipage, un gaillard taillé en blockhaus, démarche chaloupée de matamore en bonne fortune, traversait le hall pour rejoindre ses camarades quand son regard accrocha celui d’une belle sirène à la perruque auburn…
Ce gaillard, Jacques Cartier naviguait très loin de son pays pour découvrir un nouveau continent. Quand il approcha la terre, il marcha, salua et se présenta à une belle sirène. Il lui dit qu’il venait de France, un grand pays au sud-ouest de cette terre. Ensuite, elle lui demanda pourquoi il venait. Il répondit qu’il voulait découvrir de belle chose. Elle lui dit qu’elle était mariée. Enfin, il expliqua qu’il était un explorateur et qu’il voulait faire le tour de la région. Il lui demanda combien d’habitants y avait-il, qui étaient-ils et que faisaient-ils. Elle hésita à lui dire car ils ne se connaissaient pas bien. Il expliqua que l’objectif de son voyage était d’améliorer la vie des autochtones. Il promit d’acheter des produits que les paysans vendaient. Alors, elle l’accompagna pour traverser la route autour de la ville. Ils ont pris du bon temps ensemble.
Finalement, Jacques Cartier découvrit le nouveau-monde et fonda la ville de Québec, au Canada. Après il retourna en France. François 1er, le roi de France, lui donna beaucoup d’argent et des bijoux. Il devint une personne célèbre et importante de l’histoire de France.
Il ne retourna jamais à Québec mais la belle sirène ne l’oublia pas. »
Groupe 2 [Chaltmanee et Thanyanuch]
Bougainville : Bonjour, ma belle dame. Est-ce que nous nous sommes déjà rencontrés?
La Sirène : Je crois que non, Monsieur.
– Mais est-ce que vous êtes déjà allée aux îles Samoa ?
– Non.
– Je suis vraiment désolé, mademoiselle. Je vous ai pris pour une belle Samoane que j’ai connue pendant mon voyage autour du monde.
– Êtes-vous explorateur ?
– Bien sûr ! Je suis un des plus grands explorateurs et navigateurs français !
– C’est passionnant ! Avez-vous découvert des nouveaux territoires ?
– Certainement oui. Pendant mon voyage, j’ai découvert la plupart des îles Samoa et les îles Saint-Esprit ou Vanuatu. J’ai retrouvé aussi les îles Salomon.
– Incroyable ! Vous avez dû avoir beaucoup d’aventures. Dites-moi, s’il vous plaît, quel était le plus dangereux trajet dans ce voyage ?
– Je pense que c’était les mers de l’Archipel des Tuamotu. Il y avait une terrible tempête et ma frégate était presque chavirée. À cause de la tempête, j’étais forcé de rester à Tahiti que j’ai aussi explorée. Mon séjour là n’était pas long parce que rien ne pouvait m’empêcher de finir mon tour de l’Océanie et puis du monde !
– Vous avez réussi. Je doute qu’il y ait encore un voyage qui soit un nouveau défi.
– Si, c’est une exposition au pôle Nord. Personne ne l’a jamais exploré parce que c’est trop dangereux. Mais j’ai l’ambition d’être le premier homme qui puisse le vaincre.
– Quelle ambition ! Quand partirez-vous ?
– Pas cette année. Maintenant, je suis obligé de commander la marine dans la guerre d’indépendance des États-Unis. Après cela, j’y partirai.
– Alors, bonne chance. Je pourrai entendre des nouvelles de votre succès, si seulement je connaissais votre nom.
– J’implore votre pardon, mademoiselle. C’était très impoli de ma part. Je m’appelle Bougainville, Louis Antoine, comte de Bougainville.- Donc, vous êtes le grand Bougainville. Enchantée.
– Moi aussi. Ça me fait beaucoup très plaisir de vous voir. »
Groupe 3 [Rampa et Chayawan]
Valise et cahier à la main et appareil de photo à son cou, il marcha vers la Sirène. Surpris, la Sirène lui demanda d’où il venait.
PE Victor : Je viens de France et je suis un explorateur polaire, scientifique, ethnologue, écrivain français.
La Sirène : Qu’est-ce que vous faites ici ?
PE Victor : J’explore une famille inuit et je vis comme un Eskimo parmi les Eskimos et donc j’étudie la vie de la tribu.
La Sirène : Combien de jours voulez-vous rester ici ?
PE Victor : Je vais rester quatorze mois pour bien comprendre leur quotidien.
La Sirène : Puisque vous êtes un explorateur, quels endroits avez-vous visités ?
PE Victor : D’abord, j’ai débarqué avec trois compagnons, l’anthropologue Robert Gessain, le géologue Michel Perez et le cinéaste Fred Matter sur la côte est du Groenland pour ma première expédition polaire chez les Eskimos inuits de la ville d’Ammassalik durant un an. Et puis, en 1935 à mon retour en France, fort de mon aura et de mon sens de la communication exceptionnels, j’ai acquis du succès et de la notoriété médiatique grâce à de nombreuses conférences et articles dans des revues diverses sur mes aventures.
La Sirène : Quel est votre plus important souvenir ?
PE Victor : Mon plus important souvenir est celui de 1938 avec Michel Perez et le commandant Flotard de l’armée des Alpes, pendant lequel j’ai effectué un raid transalpin de Nice à Chamonix en traîneau à chiens pour démontrer que les techniques polaires pouvaient avantageusement pallier les problèmes de transport d’hommes et de matériel en cas d’hiver rigoureux.
La Sirène : Est-ce que vous êtes célèbre ?
PE Victor : Oui, car j’ai obtenu de nombreuses récompenses dont le prix de l’Académie française en 1973 pour l’ensemble de mon œuvre littéraire, la Grand-Croix de la Légion d’honneur et le titre de Satrape du Collège de ‘Pataphysique.
La Sirène : Ah bon! Je vous connais bien maintenant. Merci beaucoup pour votre amitié.