Le conte philosophique

EXERCICE à partir du conte philosophique

Texte de départ : extrait d’une rencontre de Candide et Pangloss, Voltaire.candide

Remédiation possible (livre audio) : Memnon ou la sagesse humaine

Une morale à définir (proposée ou non par le professeur/tuteur)

Cadre du récit :

  • Une époque lointaine ou indéfinissable
  • Une région du monde disparue ou différente du cadre actuel (besoin de distanciation)
  • Un maître et une(e) disciple
  • Une épreuve initiatique (= situation d’apprentissage) permettant l’identification de l’apprenant et à laquelle est confrontée le disciple.

Groupe 1 : L’argent ne fait pas le bonheur

Rampha, Suwanna et Thamrin

À Dehli, il y avait un jeune homme qui s’appelait Rahula, qui était très riche mais qui était malheureux. Il pensait tout le temps qu’il n’avait pas assez d’argent alors il travaillait beaucoup, jusqu’à tomber malade un jour. Il resta désormais dans son lit. Son ami lui fit une visite et lui demanda pourquoi il était alité. « J’ai travaillé très dur pour gagner plus d’argent » lui répondit le jeune homme « Je crois que l’argent m’apportera le bonheur ». Son ami n’était pas d’accord avec lui « L’argent ne peut pas acheter le bonheur. » et quand Rahula dit qu’il ne comprenait pas, son ami le consola « Après ta guérison, va habiter avec des gens pauvres et tu vas comprendre ce que je t’explique. » Alors, Rahula sortit. Il voyagea jusqu’à une ville appelée Vârânasî. Le jeune homme alla à une petite plantation de thé et demanda au propriétaire s’il pouvait louer une chambre. Mais le propriétaire lui dit qu’il échangerait le logement contre du travail. Rahula était d’accord.

Un jour, Rahula avait très faim. Il marcha jusqu’ à ce qu’il rencontrât un homme qui était en train de griller des poissons. Il voulut lui en acheter. Mais, cet homme refusa « Si vous voulez manger un poisson, il faut que vous fassiez une canne à pêche pour pêcher par vous-même. »
Rahula avait encore de l’argent mais pas de couteau et il n’y avait personne pour lui en vendre. Alors, il vit un vieux Brahmane, qui était très malade : il y avait un couteau à côté de son corps. Rahula lui demanda d’acheter son couteau mais ce Brahmane le lui donna :
« Je vais bientôt mourir. En fait, rien n’est important pour moi. Je souhaite mourir près du fleuve Gange parce que je voudrais voir le dieu. Je vais être très content si vous m’emmenez là-bas. » Rahula était d’accord et alla chercher un radeau. Mais personne ne voulait lui en vendre. Aussi, il coupa des bambous pour faire un radeau lui-même. Ensuite, ils voguèrent sur le fleuve Gange jusqu’à ce qu’ils arrivassent au lieu sacré. Ils le firent en 7 jours.
Rahula dû incinérer le Brahmane et jeta ses os dans le fleuve de Gange ; il était satisfait, ravi et très réjoui d’accomplir ce fait alors qu’il n’avait jamis rien ressenti auparavant. De surcroît, il vit des cadavres partout, des pauvres, des riches, des mendiants, des milliardaires etc.
Finalement, Rahula comprit que l’argent ne faisait pas le bonheur ; il admit que l’argent ne pouvait pas tout acheter, ni surtout la mort.

Groupe 2 : L’important est ce que l’on est et ce que l’on a.

Chalisa, Piryia, Nattika

Ram, le maître, et son disciple, Khrisna avaient entendu dire que le Bouddha donnait un sermon à Gaya. Ils voulaient donc y aller pour le rencontrer et apprendre ce que disait le Bouddha une fois dans leur vie.

Arrivés à Varanasri, Ram dit à son disciple qu’il allait vers la gauche et que lui, prenait le chemin de droite, plus court. Khrisna s’inquiéta un peu mais il avait une une grosse somme d’agent sur lui et cela lui fit oublier sa solitude.

Peu temps après, il était déjà épuisé. Il commença à chercher un véhicule. Il vit une vache manger de l’herbe dans le champ et un fermier déjeuner sous un grand arbre. Il se dirigea vers cet homme pour acheter la vache et la nourriture.

Il dormit quelques heures et se réveilla quand le soleil se coucha. Il monta sur la vache et continua vers la forêt, froide et sombre. Il avait très peur du noir. La vache était fatiguée et avait faim mais Khrisna ne lui permit pas d’arrêter. Finalement, la vache ralentit et tomba. Fâché, Khrisna la gronda et la blâma. Il la laissa.

Il dut marcher ; en colère, fatigué et désespéré, il blâma son maître pour l’avoir abandonner. Alors, il rencontra une femme âgée qui plantait de la moutarde dans la terre. Il lui demanda de la nourriture mais elle lui donna des graines de moutarde.

Il ne comprit pas, mais il les garda quand même dans son sac.

Plus tard, il trouva une hutte où il y avait une famille pauvre avec 3 enfants. Le père de ces 3 enfants lui offrit de l’eau sans demander d’argent. Il s’étonnait beaucoup

parce que cette famille n’avait plus d’eau à boire et plus de nourriture à manger. Mais Khrisna partit peu de temps après sans exprimer sa gratitude.

Trois jours encore de marche, sur le chemim de sa destination, il trouva la guerre : beaucoup de gens étaient blessés et morts. Khrisna, lui aussi, avait été fait blessé mais personne ne l’aida alors même qu’il leur offit de l’argent ou bien de l’or. Il pense qu’il dut s’aider soi-même.

Dans ce cas, l’argent ne pouvait rien. Alors, il continua en pleurant  jusqu’à ce qu’il vît son maître.

Le maître : « Que vois-tu sur le chemin ? »

Khrisna : « Beaucoup de choses et beaucoup de monde ; cela me fait penser que l’argent n’est égal à rien. Des gens partagent leurs possessions bien qu’ils n’aient pas beaucoup. Chaque chose est utile pour celui ou celle qui en voit la valeur. Le plus important est ce que l’on a et ce que l’on est ».

Aide cognitive : le passé simple

Le passé simple

Formation :

Les terminaisons des verbes en -er sont : ai, as, a, âmes, âtes, èrent.

je
tu
il
nous
vous
ils
travaillai
travaillas
travailla
travaillâmes
travaillâtes
travaillèrent

Verbes irréguliers

Il / elle Ils / elles
Etre fut furent
Avoir eut eurent
Prendre prit prirent
Les terminaisons des verbes en -ir sont : is, is, it, îmes, îtes, irent Mettre mit mirent
Faire fit firent
je
tu
il
nous
vous
ils
découvris
découvris
découvrit
découvrîmes
découvrîtes
découvrirent
Voir vit virent
Savoir sut surent
Pouvoir put purent
Venir vint vinrent
Emploi :

Le passé simple est un temps  utilisé surtout à l’écrit. Il est assez fréquent dans les récits, notamment dans les rapports d’événements historiques ou les contes comme c’est le cas dans le texte ci-dessus. On le rencontre surtout à la 3ème personne du singulier et du pluriel. Les emplois aux autres personnes sont rares.

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