CinemaTICE

La gestion de l’espace en classe a depuis longtemps intéressée les pédagogues car elle détermine les déplacements du professeur et des apprenants dans des « couloirs d’espace » appropriés généralement peu modifiables et donc peu modifiés. Elle assure également la vision de l’apprenant vers l’instructeur, le tableau, l’affichage, l’écran sur lequel se focalise la classe à un moment de l’apprentissage ; dans le même temps, elle donne un panorama de la salle et de ses divers éléments à celui qui enseigne.

On distingue traditionnellement trois manières d’occuper l’espace de la salle de classe : les rangées tournées vers l’instructeur et le tableau mais cette configuration ne facilite pas la communication et les échanges ; la configuration en U qui a cet inconvénient d’être gourmande en espace et enfin le système d’îlotage qui empêche quasiment les déplacements des apprenants et le regard commun vers le tableau. Dans tous les cas, la gestion de l’espace se fait de manière horizontale. On peut parler ainsi d’une topographie de l’espace de classe mis à plat selon deux points : celui de l’œil de l’apprenant vers le point de ce qu’il regarde c’est-à-dire l’avant-centre de la salle de classe.

Dans la salle, les murs

La verticale est une référence fondamentale parce qu’elle est la seule direction facile à acquérir n’importe où. Elle est aussi une caractéristique locale du champ de pesanteur (c’est une ligne de champ). L’attirance de l’apprenant vers le sol – le rapprochant de la Terre – est une donnée à prendre en compte dans l’apprentissage dans le sens où elle facilite les rapports des apprenants les uns envers les autres (chacun est au même niveau) et offre un plan de travail beaucoup plus large que celui d’une tablette attachée à un siège ou une table de bureau.