― Usage de la bande dessinée

Le récit en images

Il s’agit d’une histoire visuelle, composée d’images et de texte. Les types de récits en images les plus représentatifs sont les romans-photos et les bandes dessinées, qui présentent des structures similaires.

Le récit en images se prête particulièrement bien à la pédagogie de projet, en démarche actancielle. Ainsi, la bande dessinée, comme le roman-photo sont deux moyens d’expression particulièrement adaptés pour un usage en salle multimédia et le travail collaboratif. Soit on demande aux propres apprenants de créer l’ensemble du support, c’est-à-dire le support planches, découpage en bandes, en cases ou vignettes, philactères ou bulles de paroles et pensées ainsi que des cartouches ; soit le tuteur/professeur prépare un canevas sur traitement de texte ou mieux encore, sur un site dédié à la bande dessinée comme Pixton.

Des notions de structure narrative, découpage filmique doivent être assimilées par les apprenants pour qu’ils puissent les exploiter dans leurs créations. Il faut ainsi faire découvrir que les plans et le déroulement de l’histoire sont étroitement liés. Les gros plans et les très gros plans par exemple correspondent souvent à un climax (émotion, surprise, peur…), tandis que les plans généraux et les plans larges, plus rares, se situent surtout au tout début des histoires, pour situer le cadre de l’histoire et le contexte de la scène. On en trouve aussi pendant le déroulement du récit, par exemple lorsque les personnages changent de lieu.

Une des composantes graphiques propres à la bande dessinée est l’onomatopée, c’est-à-dire un assemblage de sons ou de syllabes par lesquelles on essaie, dans le langage parlé, d’imiter les bruits naturels. Les onomatopées ne sont pas les mêmes dans tous les pays parce que les différentes cultures appréhendent le monde de différentes façons. Par exemple, les oiseaux font « cui-cui » en France, « pip-pip » en Allemagne,  « tchip-tchip » aux États-Unis ou « piu-piu » au Brésil. Un autre intérêt de la bande dessinée est donc l’usage des transcriptions phonétiques.

Exemple  1 de préparation à la réalisation

L’action

Onomatopée en français

Onomatopée dans votre langue

Une personne qui arrive COUCOU !
Un tonnerre BAOUMBADABOUM !
La pluie qui tombe PLOC-FLOC, FLIP-FLIP
Un téléphone qui sonne DRIIIING, DRIIIIIN
Un chien qui aboie OUAH ! OUAH !
Un chat qui miaule MIAOU

Exemple  2 de préparation à la réalisation

planche BD Corto Maltese

Source de l’image :
Corto Maltese – La Ballade de la mer salée

Sur ce document, combien y a-t-il…

  • de planche(s) ?
  • de bande(s) ?
  • de case(s) ?
  • de cartouche(s) ?
  • de bulle(s) de parole ?
  • de bulle(s) de pensée ?

Source de l’exercice : http://www.francparler.org

Réalisation

=>> EXEMPLE de bande dessinée réalisée sur Pixton. Le site est intéressant pour les nombreuses possibilités graphiques qu’il offre ainsi que pour les traductions instantanées en plusieurs langues des dialogues. Un bémol cependant : il s’agit de traductions automatiques, donc mot à mot et donnant souvent matière à des contresens, parfois drôles…

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